![\"CabineDePistolage_006\"](\"http:\/\/www.j-max.fr\/wp-content\/uploads\/2014\/06\/CabineDePistolage_006.jpg\")
<\/a><\/p>\nEt 50 litres de copeaux plus tard… A l’aide de ma raboteuse-d\u00e9gauchisseuse Kity 635<\/a> nouvellement \u00e9quip\u00e9e d’une visualisation digitale<\/a>, c’est un jeu d’enfant ! Voici toutes les pi\u00e8ces de la structure au format 30x30mm. Il ne me reste plus qu’\u00e0 les ajuster \u00e0 la bonne longueur \u00e0 la scie radiale.<\/p>\n Je peux d\u00e9sormais m’atteler aux pi\u00e8ces un peu plus complexes. Je trace les per\u00e7ages et les marque \u00e0 la pointe s\u00e8che.<\/p>\n Je r\u00e9alise les per\u00e7age \u00e0 l’aide d’un for\u00eat muni d’un fraisoir. Il r\u00e9alise simultan\u00e9ment le per\u00e7age, ainsi qu’un fraisage pour la t\u00eate de la vis.<\/p>\n Le bois que j’utilise est du r\u00e9sineux (pin et sapin), qui ne manque pas d’\u00e9clater \u00e0 la simple approche d’un outil ! J’\u00e9bavure au lapidaire en faisant attention de ne pas modifier la cote des pi\u00e8ces.<\/p>\n Et voici les potences et les \u00e9querres pr\u00eates \u00e0 \u00eatre mont\u00e9es !<\/p>\n Il s’agit maintenant de d\u00e9biter les panneaux d’Isorel qui vont assurer l’\u00e9tanch\u00e9it\u00e9 de la cabine, mais aussi sa rigidit\u00e9. Je profite de r\u00e9ductions dans le magasin de bricolage du coin, sur des chutes de panneau. Les dimensions des chutes n’\u00e9tant pas id\u00e9ales, je devrais abouter plusieurs chutes pour r\u00e9aliser un des panneaux. Je r\u00e9alise les d\u00e9coupes \u00e0 l’aide de ma scie sur table DeWalt DW745<\/a>, et pour les grandes longueurs, en m’aidant d’un traineau.<\/p>\n Je rep\u00e8re les per\u00e7ages toujours au crayon et je les marque \u00e0 la pointe s\u00e8che avant de les r\u00e9aliser \u00e0 la perceuse \u00e0 colonne.<\/p>\n Les supports sont rapidement r\u00e9alis\u00e9s, je peux passer \u00e0 la suite !<\/p>\n La prochaine \u00e9tape est de r\u00e9aliser les per\u00e7ages pour les panneaux de mani\u00e8re \u00e0 simplifier l’assemblage, et que toutes les pi\u00e8ces s’alignent parfaitement.<\/p>\n Je coupe les tubes de PVC \u00e0 dimension, et je r\u00e9alise un gabarit pour simplifier les per\u00e7ages. Il s’agit d’une cale en V munie d’une cheville. Il suffit de r\u00e9aliser le premier trou\u00a0 pr\u00e9cis\u00e9ment. Pour les autres, la cheville positionne le guide au bon endroit, et le V force le guide \u00e0 se tenir au sommet du tube. Ce petit gabarit m’a sauv\u00e9 la mise car j’aurais sans doute soit mis beaucoup de temps \u00e0 tracer et rep\u00e9rer chaque trou, soit les per\u00e7ages n’auraient pas \u00e9t\u00e9 aussi r\u00e9guliers ! Apr\u00e8s 120 trous le gabarit n’est plus aussi juste qu’au d\u00e9part, mais il a fait son \u0153uvre. Il peut regagner fi\u00e8rement la caisse de bois de chauffage !<\/p>\n Vient le tour des petits taquets qui assureront la liaison entre les portes et le bac mobile. Rien de plus simple, je rep\u00e8re et r\u00e9alise les per\u00e7ages avec un foret-fraisoir, puis ils sont coup\u00e9s \u00e0 45\u00b0 \u00e0 la scie sur table<\/a>.<\/p>\n Le plateau tournant n’a pas besoin d’une grande pr\u00e9cision, je le trace d’abord \u00e0 l’aide de mon grand compas \u00ab\u00a0maison\u00a0\u00bb apr\u00e8s avoir marqu\u00e9 le centre \u00e0 l’aide d’une \u00e9querre \u00e0 combinaison.<\/p>\n Puis je le d\u00e9coupe \u00e0 la scie \u00e0 ruban, non sans avoir pris le temps de d\u00e9grossir d’abord la forme, puis d’avoir r\u00e9aliser des encoches jusqu’\u00e0 la limite du trait pour permettre \u00e0 la lame de couper en cercle sans se coincer. C’est une bonne pr\u00e9caution \u00e0 prendre, lorsque la lame est large et\/ou que le rayon est \u00e9troit. Pour achever cette premi\u00e8re journ\u00e9e de travail, je d\u00e9cide d’assembler le plateau rotatif, sur son support. Au moins une chose sera achev\u00e9e \u00e0 l’issue de cette journ\u00e9e, ce qui motivera pour la suite ! Petit point pi\u00e9geux : il n’y a qu’un sens pour monter le roulement : d’abord sur le support, puis l’ensemble sur le plateau.<\/p>\n C’est une affaire qui tourne, et plut\u00f4t bien ! Plus il y a de poids sur le plateau, plus le mouvement est stable et plus le plateau tourne longtemps. Finalement, je choisis d’utiliser les chutes de caillebotis pour en agr\u00e9menter le plateau.<\/p>\n La deuxi\u00e8me journ\u00e9e d\u00e9bute par la r\u00e9alisation des per\u00e7ages pour les vis biaises. Et se solde par la casse de mon foret \u00e9tag\u00e9… Je n’\u00e9tais pas enti\u00e8rement entr\u00e9 dans le gabarit alors que j’ai actionn\u00e9 la perceuse. \u00c7a ne pardonne pas.\u00a0 Commande d’un nouveau foret \u00e0 15 euros. Une chance, il ne me restait que trois per\u00e7ages \u00e0 r\u00e9aliser, je terminerai avec un foret m\u00e9tal de 9.5mm en laissant la vis faire le reste. Pour me consoler – et parce qu’il ne reste plus que \u00e7a \u00e0 faire, je commence enfin l’assemblage! Je bloque les pi\u00e8ces des cadres \u00e0 l’aide de presses d’angle Bessey et je force l\u2019affleurement \u00e0 l’aide d’un pince-\u00e9tau UJK. Les cadres n’utilisent qu’une vis par assemblage, mais la vis sert avant tout \u00e0 serrer les pi\u00e8ces, qui b\u00e9n\u00e9ficient en plus d’un collage.<\/p>\n Et voici les deux flancs de la cabine assembl\u00e9s, ainsi que la casquette. Je n’avais pas de pi\u00e8ce d’Isorel assez grande pour le panneau de cette derni\u00e8re, j’ai donc about\u00e9 trois pi\u00e8ces et j’ai r\u00e9alis\u00e9 l’\u00e9tanch\u00e9it\u00e9 \u00e0 l’aide de scotch toil\u00e9 de chez 3M. Tous les panneaux sont coll\u00e9s et agraf\u00e9s sur les cadres, \u00e7a ne devrait pas bouger.<\/p>\n Le bac mobile suit, l\u2019agrafage des caillebotis s’est pas trop mal pass\u00e9, \u00e0 l’exception d’une extr\u00e9mit\u00e9 qui a \u00e9clat\u00e9. J’ai d\u00fb coller une petite chute pour que l’ensemble soit propre.<\/p>\n S’en suit la r\u00e9alisation du bac principal, avec sa petite r\u00e9serve centrale permettant de r\u00e9cup\u00e9rer les pi\u00e8ces pouvant tomber sous le caillebotis, mais aussi accueillir au besoin la base du plateau tournant. Je monte la cabine au sol dans la foul\u00e9e. D’abord les flancs sur la casquette, puis je retourne l’ensemble pour fixer le bac. Je v\u00e9rifie l’\u00e9querrage et je verrouille le tout \u00e0 l’aide du grand fond d’isorel 1600x1050mm.<\/p>\n L’ensemble se transporte facilement pour un homme seul. La cabine est plac\u00e9e \u00e0 son emplacement final, avant de poursuivre l’assemblage. La voici dans la pi\u00e8ce de finition, un petit 1800x3500mm, mais \u00e0 l’abri de la poussi\u00e8re ! On y voit d’ailleurs, mon ancienne cabine de peinture : un pauvre carton servant tant bien que mal \u00e0 prot\u00e9ger les murs. Pour les grandes pi\u00e8ces, je d\u00e9ployais une grande b\u00e2che plastique. Bref, rien de pratique ou de p\u00e9renne. La cabine est la bienvenue !<\/p>\n J’en profite pour fixer les tubes et s\u00e9curiser la cabine \u00e0 l’aide d’une fixation au mur en partie haute. Je commence l’assemblage du bac mobile et des portes. Notez que les portes n’ont pas leur taquet, je souhaite les ajuster en fonction de la position du bac mobile apr\u00e8s assemblage.<\/p>\n Voila, la cabine est enfin mont\u00e9e, les taquets ajust\u00e9s et les potences install\u00e9es. Ces derni\u00e8res n’\u00e9taient peut-\u00eatre pas n\u00e9cessaires, mais vu le porte \u00e0 faux supportant l’\u00e9clairage, j’ai pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 en poser. Voila qui cloture bien la deuxi\u00e8me journ\u00e9e.<\/p>\n Troisi\u00e8me journ\u00e9e, consacr\u00e9e \u00e0 la pose de l’\u00e9clairage et de l’extraction, et forc\u00e9ment le c\u00e2blage de l’ensemble. Cela est vite r\u00e9alis\u00e9. J’allume un b\u00e2ton d’encens pour tester l’extraction. Malgr\u00e9 une ventilation d’entr\u00e9e de gamme que je souhaite am\u00e9liorer \u00e0 l’avenir, les fum\u00e9es sont absorb\u00e9es, et peu d’odeur se r\u00e9pand. Le syst\u00e8me marche donc pas trop mal en l’\u00e9tat.<\/p>\n Les deux iodure de 400w irradient bien la cabine. Inutile de dire que \u00e7a ne craint pas le gel l\u00e0 dedans ! En service, je condamne le vasistas existant \u00e0 l’aide d’une plaque de contre-plaqu\u00e9 perc\u00e9e. Cet \u00e9l\u00e9ment est mobile et il me faudrait une gaine souple. En attendant, je place une gaine aluminium qui ne saura pas perdurer.<\/p>\n Je passe \u00e0 un autre type de c\u00e2blage : les accroches r\u00e9alis\u00e9s en fil de fer de 0.8mm. D’abord sur le tube sup\u00e9rieur.<\/p>\n Puis sur le tube inf\u00e9rieur. J’y vois tr\u00e8s clair, mais on bonze l\u00e0 dedans ! Les finitions n’auront aucun mal \u00e0 s\u00e9cher.<\/p>\n Fin de matin\u00e9e, la cabine est termin\u00e9e et fonctionnelle ! Quelle satisfaction !<\/p>\n J’ai presque envie de la laisser immacul\u00e9e. Mais finalement non, j’ai trop envie de la tester, je finis quelques panneaux et une \u00e9bauche de sculpture.<\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a>
\nJe poursuis avec les fagots de caillebotis r\u00e9alis\u00e9s en d\u00e9lignant les rainures et languettes de lames de parquet, ce qui m’a donn\u00e9 rapidement des pi\u00e8ces de dimensions id\u00e9ales ! Je r\u00e9alise les supports de buse et de tube d’accrochage \u00e0 l’aide d’un tr\u00e9pan<\/a> dans une plaque de MDF de 19mm.<\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n<\/a><\/p>\n