Un râtelier pour presses d’atelier
Un peu de temps ce week-end, pour un petit projet à la volée… Je ne sais pas comment c’est chez vous, mais chez moi jusqu’ici, les serre-joints étaient soit en caisse, soit accrochés où c’est possible pour désencombrer entre deux collages…
Certains ateliers font envie pour leurs rangements et leur organisation. Je pêche quelques idées ici et ailleurs et je prends les mesures de toutes les presses de l’atelier, à l’aide d’une feuille de relevé de cotes. Ensuite, je dessine les éléments, pour être certain d’optimiser l’encombrement et que tout soit bon du premier coup.
Le principe est simple, un peigne pour supporter les serre-joints, un système de taquets à la Française pour le maintien, et une planchette devant, juste pour l’esthétisme.
Je débite les peignes à la scie à ruban, je fais des tasseaux à 45° dans des chutes d’épicéa, et je découpe la planchette dans des chutes de contreplaqué de 4mm. Les peignes sont assemblés vissé-collé, puis collés sous presse. J’assemble, du plus simple…
… au plus compliqué. Celui-ci est celui des presses à une main, pour lesquelles le peigne est constitué de cavaliers en contreplaqué 4mm et d’une baguette en partie avant.
Si vous vous demandez pourquoi les travailleurs du bois ont autant de serre-joints – en fait jamais assez – voici une partie de la réponse : 20 serre-joints sur un petit assemblage de 300mm à tout casser ! Notez les Klemmsia qui maintiennent la pièce à plat…
Et voici le fameux peigne en service. Les tampons des presses résident dans une poche, et la baguette rapportée sur le devant du râtelier, les maintient en place.
Il ne reste plus qu’à ranger toutes ces presses !
Le tout dans un encombrement assez réduit je trouve :
Je me félicite de l’avoir réalisé ! Comment ais-je pu vivre sans ? En plus, si j’avais eu ce râtelier lors de mon dégât des eaux, j’aurai sauvé toutes mes presses ! Et vous, avez-vous le vôtre ? Ou quand le commencez-vous ?
http://www.j-max.fr/wp-content/uploads/2014/05/ClampsMesuring.pdf