Notice: register_sidebar est appelée de la mauvaise manière. Aucun id n’a été configuré dans le tableau d’arguments de la colonne latérale « Header ». « sidebar-1 » sera utilisé par défaut. Configurez manuellement id avec « sidebar-1 » pour faire disparaître cette notification et conserver le contenu actuel de la colonne latérale. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 4.2.0.) in /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/functions.php on line 5665 Notice: register_sidebar est appelée de la mauvaise manière. Aucun id n’a été configuré dans le tableau d’arguments de la colonne latérale « Sidebar Top ». « sidebar-2 » sera utilisé par défaut. Configurez manuellement id avec « sidebar-2 » pour faire disparaître cette notification et conserver le contenu actuel de la colonne latérale. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. 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Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 4.2.0.) in /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/functions.php on line 5665 Notice: register_sidebar est appelée de la mauvaise manière. Aucun id n’a été configuré dans le tableau d’arguments de la colonne latérale « Sidebar Bottom ». « sidebar-5 » sera utilisé par défaut. Configurez manuellement id avec « sidebar-5 » pour faire disparaître cette notification et conserver le contenu actuel de la colonne latérale. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 4.2.0.) in /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/functions.php on line 5665 Notice: register_sidebar est appelée de la mauvaise manière. Aucun id n’a été configuré dans le tableau d’arguments de la colonne latérale « Footer ». « sidebar-6 » sera utilisé par défaut. Configurez manuellement id avec « sidebar-6 » pour faire disparaître cette notification et conserver le contenu actuel de la colonne latérale. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 4.2.0.) in /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/functions.php on line 5665 Notice: register_sidebar est appelée de la mauvaise manière. Aucun id n’a été configuré dans le tableau d’arguments de la colonne latérale « 404 Page ». « sidebar-7 » sera utilisé par défaut. Configurez manuellement id avec « sidebar-7 » pour faire disparaître cette notification et conserver le contenu actuel de la colonne latérale. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 4.2.0.) in /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/functions.php on line 5665 Notice: register_sidebar est appelée de la mauvaise manière. 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(Ce message a été ajouté à la version 4.2.0.) in /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/functions.php on line 5665 Notice: register_sidebar est appelée de la mauvaise manière. Aucun id n’a été configuré dans le tableau d’arguments de la colonne latérale « Footer Wide ». « sidebar-10 » sera utilisé par défaut. Configurez manuellement id avec « sidebar-10 » pour faire disparaître cette notification et conserver le contenu actuel de la colonne latérale. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 4.2.0.) in /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/functions.php on line 5665 Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/functions.php:5665) in /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-content/plugins/onecom-vcache/vcaching.php on line 614 Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/functions.php:5665) in /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-content/plugins/onecom-vcache/vcaching.php on line 622 Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/functions.php:5665) in /customers/c/1/d/j-max.fr/httpd.www/wp-includes/feed-rss2.php on line 8 jean-marie astruc | works http://www.j-max.fr Tue, 02 May 2017 21:18:47 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.9 Captain America http://www.j-max.fr/captain-america/ http://www.j-max.fr/captain-america/#respond Tue, 02 May 2017 21:18:47 +0000 http://www.j-max.fr/?p=752 Peinture (Acrylique sur toile) 500x700mm achevée en avril 2017 pour mon fils.

Détails :

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VVing216 http://www.j-max.fr/vving216/ http://www.j-max.fr/vving216/#respond Fri, 05 Aug 2016 21:44:06 +0000 http://www.j-max.fr/?p=681 VVing216_01

Scultpture annimée 700x450mm (réalisée au tiers de sa taille prévue initialement)

Détails :

VVing216_02 VVing216_03 VVing216_04 VVing216_05

VVing216_Gallery

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http://www.j-max.fr/vving216/feed/ 0
A226 http://www.j-max.fr/a226/ http://www.j-max.fr/a226/#respond Fri, 05 Aug 2016 21:22:26 +0000 http://www.j-max.fr/?p=673 A226_01Étude (Adhésifs sur bois) 297x420mm achevée en juin 2016.

Détails :

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A225_Gallery

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A225 http://www.j-max.fr/a225/ http://www.j-max.fr/a225/#respond Fri, 05 Aug 2016 21:09:37 +0000 http://www.j-max.fr/?p=665 A225_01 Technique mixte (acrylique, résine, impressions plastique) sur toile 1000x1000mm, achevée en février 2016.

Détails :

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A225_Gallery

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Une nouvelle alimentation en filament déportée à courroie pour imprimante 3D http://www.j-max.fr/une-nouvelle-alimentation-en-filament-deportee-a-courroie-pour-imprimante-3d/ http://www.j-max.fr/une-nouvelle-alimentation-en-filament-deportee-a-courroie-pour-imprimante-3d/#comments Sun, 22 May 2016 16:05:33 +0000 http://www.j-max.fr/?p=632 Les extrudeurs à réduction utilisant des engrenages plastique sont bruyants. Comme les impression sont souvent longues et l’imprimante 3D à proximité, c’est vite fatiguant !

Aussi voici quelques mois j’ai travaillé sur un extrudeur à courroie efficace tout en essayant de le rendre le plus pratique possible. J’ai opté pour une réduction de 4 pour 1, ce qui apporte une bonne précision tout en développant le couple. Bien entendu, le tout dans un volume compact, puisque l’encombrement est réduit d’un bon tiers comparé à un extrudeur de type Wade standard.

L’entraineur a été en Beta test durant six mois – merci à mes amis du groupe KB 😉 – période pendant laquelle ont été éliminés les défauts de jeunesse, et conduites toutes les améliorations de confort et de fonctionnement nécessaires. La version 1.0 a été rendue publique le 21 mai 2016. Il s’agit d’un développement Open Source Hardware sous licence Creative Commons (BY NC SA) : attribution de paternité, partage dans les mêmes conditions, et utilisation non commerciale.

Quelques choix bien pratiques !

Souvent les extrudeurs ont du jeu dans leurs engrenages par définition, mais aussi en raison de cotes d’impression aléatoires et d’un réglage de la distance entre centres généralement absent. Avec ce nouvel extrudeur, j’ai choisi un système d’engagement radial qui permet de régler la tension dans la courroie, mais aussi de la dégager rapidement en cas de maintenance.

Fichier Cad du J-Max Bowden Belt Extruder v1.0
Fichier Cad du J-Max Bowden Belt Extruder v1.0

Dans les extrudeurs de type « bowden », c’est à dire que l’entraineur est distant de la tête d’impression se caractérisent par un tube en téflon qui conduit le filament de l’entraineur à la tête. Or pour faire parcourir rapidement cette distance au filament, j’ai ajouté une manivelle à la poulie secondaire. Ainsi, on charge le fil en quelques secondes.

Certains extrudeurs utilisent un système a vis et ressorts pour forcer le presseur contre le filament. Revers de la médaille, quand vous souhaitez accéder au galet d’entrainement, la plupart du temps juste pour insérer un nouveau filament, il vous faut sortir le tournevis et retirer la visserie pour libérer le presseur. Je me suis inspiré du système de l’excellente Lulzbot Taz5 pour créer une gâchette laquelle permet, sans rien démonter ni rien changer à votre réglage de pression, de libérer le presseur instantanément.

Notez également que le guide filament intégré à l’entraineur permet de charger un nouveau filament sans même devoir libérer le presseur. C’est un gain de temps considérable !

Afin de rendre cette alimentation la plus compatible possible, deux systèmes de montages sont présents pour pouvoir se fixer soit sur une structure aluminium de type 2020, soit sur un châssis Prusa i3 standard ou autre.

L’entraineur a été développé pour du filament 1.75mm et il n’est pas prévu de développer une version acceptant le 3mm, car le format est en désuétude et sera désormais vite délaissé. En revanche, il est probable que des versions utilisant des connecteurs pneufit de différents formats, notamment métriques, soient proposés rapidement. D’ailleurs, les demandes sont les bienvenues.

LISTE DE COURSES

Quincaillerie :
  • 1x Moteur Nema17  (au moins 34mm de long)
  • 1x Courroie fermée GT2 2mm 80 dents
  • 1x Poulie standard GT2 2mm 16 dents
  • 4x Vis CHC DIN912 M3x8mm  (fixation moteur)
  • 1x Vis CHC DIN912 M3x20mm (fixation roulement presseur)
  • 1x Vis CHC DIN912 M3x25mm (fixation presseur)
  • 1x Vis CHC DIN912 M3x30mm (fixation manivelle)
  • 2x Vis CHC DIN912 M3x40mm (réglage gâchette)
  • 1x Vis CHC DIN912 M5x40mm (entrainement du fil et poulie secondaire)
  • 5x Ecrou Nylstop DIN985 M3 (pour vis CHC M3 sauf fixation moteur)
  • 1x Ecrou Nylstop DIN985 M5 (fixation poulie secondaire)
  • 1x Rondelle M3 (tout type, même si une nylon est préférable – pour la manivelle)
  • 2x Rondelles Grover DIN127 M5 (entrainement du fil et poulie secondaire)
  • 1x Rondelle M5 (tout type – alignement de la poulie secondaire)
  • 1x Roulement 623 (pour le presseur)
  • 2x Roulements MF105 (entrainement du fil et poulie secondaire)
  • 2x Ressorts 4x20mm (de stylos usagés recyclés – utilisés sur la gâchette)
  • 1x Connecteur pneumatique 3/8″ 4mm (pour connecter le tube téflon)
  • 1x Galet d’entrainement type MK7 (meilleur que le MK8 selon moi)
Pièces plastiques à imprimer :
  • 1x Corps principal de l’entraineur (Feeder body)
  • 1x Poulie secondaire GT2 2mm 64 dents (GT2 64tooth secondary pulley)
  • 1x Manivelle pour la poulie secondaire (Crank for secondary pulley)
  • 1x Presseur (Idler)
  • 1x Gâchette du presseur (Lock)
Outillage nécessaire :
  • Clé Allen 1.4mm (pour le galet MK7 et la poulie 16 dents)
  • Clé Allen 2.5mm (pour les vis M3)
  • Clé Allen 4mm (pour les vis M5)
  • Clé de 5.5mm (pour les écrous M3)
  • Clé de 8mm (pour les écrous M5)
  • Clé de 9.5mm (pour le raccord Pneufit)
  • Pinces à bec de petite dimension (pour l’ébavurage)
  • Cutter (pour ébavurage)
  • Foret 3mm (pour ébavurage)
  • Foret 5mm (pour ébavurage)
  • Briquet à gas (pour ébavurage)

Téléchargements et version anglaise :

http://www.thingiverse.com/thing:1579394

 

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Projet RepStrap collaboratif ! http://www.j-max.fr/622/ http://www.j-max.fr/622/#respond Fri, 18 Mar 2016 18:23:29 +0000 http://www.j-max.fr/?p=622 J’ouvre ici un sujet sur la conception d’une imprimante 3D de type RepStrap.

Le projet est ouvert et chacun qui le souhaite peut apporter sa pierre à l’édifice, soit en participant activement, soit plus modestement en posant des questions ou en soulevant des points de débat autour de cette conception.

RepStrap ? Quelle histoire !

Petit aparté sur le terme RepStrap, et la filiation avec le projet RepRap pour les moins initiés d’entre nous. RepRap, ça doit au moins dire vaguement quelque chose à tout le monde. Il s’agit d’imprimantes 3D de prototypage RAPide  Open Source, donc libres pour tous (pour faire court), dont la faculté était de pouvoir se REPliquer (s’auto-reproduire), en imprimant la plupart des pièces nécessaires à sa construction. Les autres pièces étant des composants standardisés, et disponibles un peu n’importe où sur la planète. Ce projet a permis des générations d’imprimantes 3D simples et auto-constructibles à bas coût.

Adrian Bowyer et la Darwin :
First_replication

Petit à petit, on a fini par remarquer que le concept RepRap original portait en son sein les gênes de sa propre extinction. En effet, le concept oblige à chercher, d’un côté, à utiliser le plus possible de pièces réplicables, donc en plastique, et de l’autre, d’utiliser des matériaux importés (dans le jargon « vitamines » = pièces non imprimées) très standards, tels que les tiges filetées, par exemple. Or, les pièces imprimées sont incapables, de part leur matière, de produire des pièces structurelles ou mécaniques irréprochables. Pire, si la qualité de l’imprimante « parent » laisse à désirer, des pièces médiocres produites vont affecter la qualité d’impression de l’imprimante « enfant ». Parallèlement, du côté vitamines, certaines pièces, détournées de leur usage premier, n’ont pas les qualités requises pour la destination souhaitée. Une tige filetée est sensée être élastique et fonctionner en traction, ce qui les rend mal adaptées pour servir de structure, laquelle a besoin de stabilité axiale et latérale. Et si on surdimensionne les tiges pour atteindre les propriétés mécanique requises, on en vient à utiliser plus de matière que nécessaire. Voici les deux gangrènes irréductibles du projet RepRap.

Pour palier ces inconvénients, la communauté a considéré que les aspects les plus importants sont l’Open Source qui favorise la multiplication de machines de plus en plus performantes et démocratiques, et la fonction, donc la qualité d’impression. On a donc cherché d’abord à résoudre des problèmes structurels par ajout de composants dédiés, comme ce fut le cas
avec la Prusa i3 dont le cadre bois a rapidement été remplacé par des plaques d’aluminium découpées spécialement pour elle. Puis dans les dernières évolutions (P3Steel), la plupart des vitamines de la structure sont remplacés par une structure complète en tôle découpée. Parallèlement, d’autres pièces se standardisent, comme les lits chauffants, les extrudeurs et les entraineurs. Ce qui conduit à des imprimantes dites « RepStrap », une machine n’étant pas une RepRap mais pouvant en produire une. Cette évolution est donc conjointe à l’expansion des kits d’imprimantes 3D et des pièces industrialisées normalisées pour RepRap et RepStrap.

Quoi de neuf ?

D’abord, concevoir une machine, c’est du boulot, mais c’est fun ! Ensuite, si l’on souhaite une imprimante sans défauts, il vaut mieux s’éloigner des kits, qui sont souvent victimes de choix de rentabilité au détriment de la qualité d’impression, donc de l’utilisateur. Par ailleurs, un nouveau design c’est un petit caillou de plus sur le chemin qui conduit vers les imprimantes de demain, même si la machine est truffée de défauts, comme ça l’a été pour nombre de ces ancêtres. Tout l’intérêt de cette démarche est justement de faire une machine qui résout à sa manière les défauts des machines passées, et qui évite d’en mettre à jour de nouveaux. Bien sûr chaque machine est une vision particulière du sujet, avec des choix, des partis pris qui lui sont propres.

Quand on se lance dans la conception d’une machine, il y a deux méthodes. La douce, qui consiste à puiser abondamment dans les machines open source existantes, ce qui permet d’aller vite et d’utiliser ce qui marche ailleurs. Elle innove peu finalement. Et la méthode dure, qui consiste à s’en tenir à la vision initiale et de chercher à dessiner la meilleure pièce possible à chaque étape. La deuxième méthode est bien plus longue et plus aléatoire, car on est jamais certain de faire mieux que l’existant. D’un autre côté le chemin est plus intéressant, et on s’ouvre la possibilité de pondre un ou deux trucs vraiment intéressants sur l’ensemble. Voir innovants si par chance on mène la bonne réflexion sur un point précis.

Quoi de neuf ? Sans doute rien donc, si ce n’est la machine elle même, avec son identité propre.

Quelques lignes directrices !

  1. Aucun compromis sur la qualité d’impression. Une machine c’est fait avant tout pour remplir une fonction le mieux possible.
  2. Faire simple avec des composants identifiés, ce qui aura une influence sur le coût.
  3. Faire beau/fonctionnel/propre. Sortons des machines DIY 1.0 avec des cartes ouvertes et des fils dans tous les sens.
  4. Documenter le travail
  5. Décliner la conception vers différents niveaux de compétences et d’outillage.

Background

J’ai commencé à m’intéresser aux CNC en 2009 et j’ai commencé la construction de ma première machine dès lors. Depuis j’ai conçu d’autres machines, monté des kits, seul ou avec des amis : des CNC, des plotters, des imprimantes 3D. Parmi d’autres machines d’atelier (toupies, lapidaires…). Aujourd’hui me lancer dans une démarche plus ouverte et même collaborative m’intéresse. Je lance, on verra bien ce qu’il en sort au final.

A000_J-MAX_Reprap_Global

Voila, j’espère que cette démarche intéressera (ou divertira) quelques personnes. Si c’est le cas, à bientôt pour entrer dans le vif du sujet ;)

++JM

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Plaidoyer pour la Culture http://www.j-max.fr/plaidoyer-pour-la-culture/ http://www.j-max.fr/plaidoyer-pour-la-culture/#respond Wed, 05 Nov 2014 17:11:52 +0000 http://www.j-max.fr/?p=612 Qu’est-ce que la Culture ?

«La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.» (UNESCO, Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet – 6 août 1982.)

« Enrichissement de l’esprit par des exercices intellectuels » (Larousse 2014)

  • La Culture n’est pas du divertissement superflu ou oiseux.

  • La Culture englobe le Patrimoine, qui n’est pas un élément majeur ou déterminant.

  • La Culture est l’univers du symbole en opposition à celui du chiffre.

Le développement culturel s’organise autour de deux leviers : la démocratisation culturelle(accès à la Culture sur la base d’une Culture conventionnelle, quantifiable) et dans la démocratie culturelle (diversité culturelle participative, pour et par les publics).

La Culture est-elle un droit ?

  • Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays. (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) Art.22)

  • Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent. (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) Art.27.1)

  • (…) Elle concerne l’accès à l’information, aux œuvres, au patrimoine, aux pratiques culturelles, artistiques amateurs et professionnelles, aux médias télévisuels, à la culture numérique : elle implique la prise en considération de tous les citoyens dans leur diversité, dans la conception et la mise en œuvre des politiques culturelles, dans la création et la gestion des établissements culturels, de leurs offres, de leurs politiques des publics, dans la fabrication des produits des industries culturelles. (Définition de l’accessibilité Culturelle (2010) Pôle Européen de l’Accessibilité Culturelle)

  • Les États parties au présent Pacte reconnaissent à chacun le droit: de participer à la vie culturelle; (…) Les mesures que les États parties au présent Pacte prendront en vue d’assurer le plein exercice de ce droit devront comprendre celles qui sont nécessaires pour assurer le maintien, le développement et la diffusion de la science et de la culture. (…) (Résolution 2200 AXXI du 16/12/1966. Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. En vigueur depuis le 03/01/1976 Nations Unies, ratifié par la République Française)

  • Considérant que l’accès du citoyen à la culture en tant qu’acteur ou utilisateur est une condition essentielle de la pleine participation à la société, CONVIENT d’encourager la coopération avec le Conseil de l’Europe et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), notamment par l’échange d’expérience en matière d’accès à la culture, (…) (Résolution du Conseil de l’Union Européenne 25 juillet 1996 : 96/C 242/01)

Les Chiffres clés de la Culture

  • 57,8 G€ de valeur ajoutée, 7 fois plus que le secteur automobile (Inspection Générale des Finances 12/2013)

  • 104,5 G€ d’apport global de la Culture à l’économie française (IGF 12/2013)

  • 3,2 % du PIB soit 50 % de plus que l’agriculture et la pêche réunis (IGF 12/2013)

  • L’impact total de la culture compte pour près de 6% de la valeur ajoutée de la France (IGF 12/2013)

  • Spectacles : 4,3 Mil.€ dépensés par les ménages par an soit 3x plus que le cinéma (1,4 Mil.€) (DEPS, chiffres clés de la Culture 2013)

  • 8,1 % des dépenses des ménages (INSEE TEF 2014)

  • 1,5 millions d’emplois (2,5 % des emplois en France) : 670,000 emplois dans les entreprises culturelles + 870.000 professionnels de la culture qu’emploient les entreprises non culturelles (Inspection Générale des Finances 12/2013)

  • Avec 18,1 % les services culturels sont la plus grande part des dépenses de loisirs des français devant «jardinage et animaux de compagnie» 15,1 %, soit près du double des services sportifs et récréatifs 9,7 % (INSEE TEF2014)

  • Spectacles, musées, cinéma : 2e occupation du temps libre des Français (2,5) derrière la pratique de la musique et de la danse (2,6). Toutes les activités culturelles sont classées dans le Top 3 devant le sport (2,4) (INSEE TEF 2014)

  • N’est pas majoritairement subventionnée. La collectivité n’y contribue que d’un peu plus de 1/3 : 21,5 de 57,8 Mil.€ (IGF 12/2013)

A quoi sert la Culture :

Pour le développement économique et le développement local

  • Les activités culturelles ont un important effet d’entraînement sur le reste de l’économie(IGF 13/2014)

  • Il existe « une corrélation positive » entre la présence d’une implantation culturelle et le développement socio-économique d’un territoire. (IGF 12/2013)

  • La Culture et la Créativité ont été le moteur des développements urbains les plus marquants récemment : Bilbao, et en France Nantes une réussite incontestable. (Cf. concept, programme et label de « Villes Créatives » – la créativité comme facteur de développement durable – de l’UNESCO)

  • Améliorer l’attractivité et l’image de la commune. Offrir une visibilité territoriale.

Pour le développement social et le développement personnel

  • « Enrichissement de l’esprit par des exercices intellectuels » (Larousse 2014)

  • Permet de comprendre et intégrer son environnement social

  • Structure les individus

  • Construit et scelle les liens sociaux de l’individu au groupe et de groupe à groupe.

  • La Culture est le sens de l’existence commune, c’est l’expression de la Civilisation. L’individualisme et l’isolement sont précisément son contraire.

Les risques et conséquences des baisses des budgets de la culture

  • Restriction d’un droit universel et fondamental

  • A contresens du Droit International et Européen

  • Baisse de qualité de l’offre culturelle (amateurisme, restriction de l’offre)

  • Implique moins de démocratie culturelle(Bleu pluriel, on pourrait à terme rayer pluriel)

  • Précarisation du secteur économique Culturel

  • Une part importante du budget de la structure est réinvestie localement (chiffrer)

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Pourquoi il faut préserver et maintenir la Culture de proximité

  • Il n’y a pas de point mort en terme de développement. Soit on progresse, soit on régresse. Le choix de la régression a des conséquences durables et parfois irréversibles.

  • Combat déjà infiniment inégal avec culture de masse (3h50 de TV par jour en moyenne, individus de 4 ans et plus – CSA 2012)

  • Comme l’éducation la Culture éveille et élève, tandis que la culture de masse endort et réduit

  • Les Français sont parmi les européens les plus attachés à la Culture, leurs loisirs et leurs dépensent l’attestent.

  • L’offre Culturelle doit suivre l’intérêt de la population, même s’il faut continuer à se battre contre la culture de masse pour continuer à créer du lien et fédérer de plus en plus de citoyens.

  • L’attractivité d’une commune vient principalement de « la vie » qui l’anime : commerces, services, et Culture. Ils sont interdépendants les uns des autres. Les villes « dortoir » se caractérisent précisément par la disparition liée des trois éléments.

  • Les communes doivent s’affirmer par des choix culturels forts ou se résigner à déléguer à terme à d’autres communes la vie culturelle et commerciale.

  • Un équipement public qui fonctionne au ralenti ne diminue pas significativement le coût d’ordre de marche, premier volume de dépense. Parallèlement, ça restreint sa capacité d’équilibrage de ses budgets.

Conclusion

Nous avons compris que la préoccupation est d’alléger les charges de la commune. Nous avons démontré que la Culture était une nécessité et qu’une diminutions sèche de ses budgets entraîne des conséquences en terme d’attractivité, de développement, de satisfaction citoyenne, de vie sociale.

Au lieu du recul et de la perte, ne pouvons-nous pas réfléchir aux moyens d’équilibrer les budgets tout en développant d’avantage l’offre culturelle et le lien social ? Des solutions existent, il est possible de les mettre en place au sein d’un plan quinquennal.

Que proposer si la baisse est confirmée ?

Plan quinquennal pour équilibrer les budgets et renforcer l’offre culturelle

  1. Déterminer les modalités
    – Objectif culturel
    – Objectif d’équilibrage par an, sur 5 ans
    – Latitude et autonomie concédée à la structure et sa gestion
    – Part des rentrées financières consacrées au projet culturel de Bleu Pluriel

  2. Champs possibles de rentrées financières
    – Part du programme consacré aux propositions positives financièrement
    – Recherche de subventions supplémentaires
    – Recherche et développement de mécénat culturel
    – Possibilité ponctuelle de spectacles large public, hors abonnement
    – Augmentation du taux de remplissage de la salle
    – Location de l’équipement
    – Hébergement d’acteurs culturels (bureaux, répétitions)
    – Production et coproduction positive
    – Développement de la vente boissons-restauration et produits dérivés

  3. Champs possibles d’économies « positives »
    – Mutualisation des risques financiers au sein d’un réseau de structures
    – Mutualisation des moyens et des ressources au sein d’un réseau de structures
    – Mutualisation des achats au sein d’un réseau de structures
    – Gestion prévisionnelle des investissements
    – Développer les partenariats et échanges de communication

  4. Moyens à mettre en œuvre :
    – Modification du logiciel de la structure en accord avec les souhaits des élus
    – Intégrer dans le projet culturel les techniques du Marketing du Spectacle Vivant, facilement intégrables, ne dénaturant pas le projet culturel, car appliquées pour son unique bénéfice (Bourgeon-Renault, Filser et Puhl – 2003)
    – Fédérer les leaders d’opinion des groupes sociaux au projet culturel par propositions
    – Renforcer la communication autour des événements
    – Instaurer des partenariats de communication avec les médias
    – Initier un plan de mécénat

Quand rien n’est appris de l’Histoire, les mêmes erreurs se répètent.

Les grands hommes ont déjà plaidé contre les fausses bonnes idées.

Discours prononcé en 1848 par Victor Hugo devant l’Assemblée Nationale.

« Personne plus que moi, messieurs, n’est pénétré de la nécessité, de l’urgente nécessité d’alléger le budget. J’ai déjà voté et continuerai de voter la plupart des réductions proposées, à l’exception de celles qui me paraîtraient tarir les sources même de la vie publique et de celles qui, à côté d’une amélioration financière douteuse, me présenteraient une faute politique certaine. C’est dans cette dernière catégorie que je range les réductions proposées par le comité des finances sur ce que j’appellerai le budget spécial des lettres, des sciences et des arts.

Que penseriez-vous, messieurs, d’un particulier qui aurait 500 francs de revenus, qui consacrerait tous les ans à sa culture intellectuelle, pour les sciences, les lettres et les arts, une somme bien modeste : 5 francs, et qui, dans un jour de réforme, voudrait économiser sur son intelligence six sous ? Voilà, messieurs, la mesure exacte de l’économie proposée. Eh bien ! Ce que vous ne conseillez pas à un particulier, au dernier des habitants d’un pays civilisé, on ose le conseiller à la France. Je viens de vous montrer à quel point l’économie serait petite ; je vais vous montrer maintenant combien le ravage serait grand.

Ce système d’économie ébranle d’un seul coup tout net cet ensemble d’institutions civilisatrices qui est, pour ainsi dire, la base du développement de la pensée française. Et quel moment choisit-on ? C’est ici, à mon sens, la faute politique grave que je vous signalais en commençant : quel moment choisit-on pour mettre en question toutes les institutions à la fois.  Le moment où elles sont plus nécessaires que jamais, le moment où, loin de les restreindre, il faudrait les étendre et les élargir. Et quel est, en effet, j’en appelle à vos consciences, j’en appelle à vos sentiments à tous, quel est le grand péril de la situation actuelle ? L’ignorance.

L’ignorance encore plus que la misère. L’ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toutes parts. C’est à la faveur de l’ignorance que certaines doctrines fatales passent de l’esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau des multitudes. Et c’est dans un pareil moment, devant un pareil danger, qu’on songerait à attaquer, à mutiler, à ébranler toutes ces institutions qui ont pour but spécial de poursuivre, de combattre, de détruire l’ignorance.

On pourvoit à l’éclairage des villes, on allume tous les soirs, et on fait très bien, des réverbères dans les carrefours, dans les places publiques ; quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire dans le monde moral et qu’il faut allumer des flambeaux dans les esprits ? Oui, messieurs, j’y insiste. Un mal moral, un mal profond nous travaille et nous tourmente. Ce mal moral, cela est étrange à dire, n’est autre chose que l’excès des tendances matérielles.

Et bien, comment combattre le développement des tendances matérielles ? Par le développement des tendances intellectuelles ; il faut ôter au corps et donner à l’âme. Quand je dis : il faut ôter au corps et donner à l’âme, ne vous méprenez pas sur mon sentiment. Vous me comprenez tous ; je souhaite passionnément, comme chacun de vous, l’amélioration du sort matériel des classes souffrantes ; c’est là selon moi, le grand, l’excellent progrès auquel nous devons tous tendre de tous nos vœux comme hommes et de tous nos efforts comme législateurs. Et bien la grande erreur de notre temps, ça a été de pencher, je dis plus, de courber l’esprit des hommes vers la recherche du bien matériel.

Il importe, messieurs, de remédier au mal ; il faut redresser pour ainsi dire l’esprit de l’homme ; il faut, et c’est la grande mission, la mission spéciale du ministère de l’instruction publique, il faut relever l’esprit de l’homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand. C’est là, et seulement là, que vous trouverez la paix de l’homme avec lui-même et par conséquent la paix de l’homme avec la société. Pour arriver à ce but, messieurs, que faudrait-il faire ?

Il faudrait multiplier les écoles, les chaires, les bibliothèques, les musées, les théâtres, les librairies. Il faudrait multiplier les maisons d’études où l’on médite, où l’on s’instruit, où l’on se recueille, où l’on apprend quelque chose, où l’on devient meilleur ; en un mot, il faudrait faire pénétrer de toutes parts la lumière dans l’esprit du peuple ; car c’est par les ténèbres qu’on le perd.

Ce résultat, vous l’aurez quand vous voudrez. Quand vous le voudrez, vous aurez en France un magnifique mouvement intellectuel ; ce mouvement, vous l’avez déjà ; il ne s’agit pas de l’utiliser et de le diriger ; il ne s’agit que de bien cultiver le sol.
L’époque où vous êtes est une époque riche et féconde ; ce ne sont pas les intelligences qui manquent, ce ne sont pas les talents, ce ne sont pas les grandes aptitudes ; ce qui manque, c’est l’impulsion sympathique, c’est l’encouragement enthousiaste d’un grand gouvernement. Je voterai contre toutes les réductions que je viens de vous signaler et qui amoindriraient l’éclat utile des lettres, des arts et des sciences. Je ne dirai plus qu’un mot aux honorables auteurs du rapport. Vous êtes tombés dans une méprise regrettable ; vous avez cru faire une économie d’argent, c’est une économie de gloire que vous faites. Je la repousse pour la dignité de la France, je la repousse pour l’honneur de la République. »

Victor Hugo, Député de la Seine (groupe extrême gauche)

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Une cabine de peinture et finitions http://www.j-max.fr/une-cabine-de-peinture-et-finitions/ http://www.j-max.fr/une-cabine-de-peinture-et-finitions/#comments Wed, 25 Jun 2014 22:23:25 +0000 http://www.j-max.fr/?p=597 Cela fait bien longtemps que j’ai besoin d’une cabine pour soigner la mise en teinte et les finitions de mes travaux. J’ai souhaité répondre à cette fonction dans le meilleur confort de travail possible, tout en minimisant le budget au strict nécessaire. J’ai étudié une cabine polyvalente de petites dimensions, 1600x1050x650mm, dont la profondeur peut être réduite de moitié lorsqu’elle n’est pas utilisée. J’ai choisi de l’équiper d’un bon éclairage de 2x400w et d’une extraction de 100mm. Elle est constitué d’un bac équipé de caillebotis, au centre duquel peut siéger un plateau rotatif de 400mm de diamètre. La cabine dispose également de deux supports d’accroche. En voici le principe :

[cycloneslider id= »cabinepeinture »]

Les plans de la cabine sont disponibles au téléchargement, gratuitement en bas de page. Le budget est de moins de 150 €, fournitures, extraction et éclairage compris. J’ai réalisé la cabine en trois jours à temps plein.

Je commence donc par réaliser le pré-débit des pièces de la structure, réalisée en tasseaux.  Je dégauchis deux faces de chaque pièce.

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Et 50 litres de copeaux plus tard…CabineDePistolage_007

A l’aide de ma raboteuse-dégauchisseuse Kity 635 nouvellement équipée d’une visualisation digitale, c’est un jeu d’enfant ! Voici toutes les pièces de la structure au format 30x30mm. Il ne me reste plus qu’à les ajuster à la bonne longueur à la scie radiale.

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Je peux désormais m’atteler aux pièces un peu plus complexes. Je trace les perçages et les marque à la pointe sèche.

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Je réalise les perçage à l’aide d’un forêt muni d’un fraisoir. Il réalise simultanément le perçage, ainsi qu’un fraisage pour la tête de la vis.

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Le bois que j’utilise est du résineux (pin et sapin), qui ne manque pas d’éclater à la simple approche d’un outil ! J’ébavure au lapidaire en faisant attention de ne pas modifier la cote des pièces.

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Et voici les potences et les équerres prêtes à être montées !

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Il s’agit maintenant de débiter les panneaux d’Isorel qui vont assurer l’étanchéité de la cabine, mais aussi sa rigidité. Je profite de réductions dans le magasin de bricolage du coin, sur des chutes de panneau. Les dimensions des chutes n’étant pas idéales, je devrais abouter plusieurs chutes pour réaliser un des panneaux. Je réalise les découpes à l’aide de ma scie sur table DeWalt DW745, et pour les grandes longueurs, en m’aidant d’un traineau.

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Je poursuis avec les fagots de caillebotis réalisés en délignant les rainures et languettes de lames de parquet, ce qui m’a donné rapidement des pièces de dimensions idéales ! Je réalise les supports de buse et de tube d’accrochage à l’aide d’un trépan dans une plaque de MDF de 19mm.

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Je repère les perçages toujours au crayon et je les marque à la pointe sèche avant de les réaliser à la perceuse à colonne.

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Les supports sont rapidement réalisés, je peux passer à la suite !

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La prochaine étape est de réaliser les perçages pour les panneaux de manière à simplifier l’assemblage, et que toutes les pièces s’alignent parfaitement.

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Je coupe les tubes de PVC à dimension, et je réalise un gabarit pour simplifier les perçages. Il s’agit d’une cale en V munie d’une cheville. Il suffit de réaliser le premier trou  précisément. Pour les autres, la cheville positionne le guide au bon endroit, et le V force le guide à se tenir au sommet du tube. Ce petit gabarit m’a sauvé la mise car j’aurais sans doute soit mis beaucoup de temps à tracer et repérer chaque trou, soit les perçages n’auraient pas été aussi réguliers ! Après 120 trous le gabarit n’est plus aussi juste qu’au départ, mais il a fait son œuvre. Il peut regagner fièrement la caisse de bois de chauffage !

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Vient le tour des petits taquets qui assureront la liaison entre les portes et le bac mobile. Rien de plus simple, je repère et réalise les perçages avec un foret-fraisoir, puis ils sont coupés à 45° à la scie sur table.

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Le plateau tournant n’a pas besoin d’une grande précision, je le trace d’abord à l’aide de mon grand compas « maison » après avoir marqué le centre à l’aide d’une équerre à combinaison.

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Puis je le découpe à la scie à ruban, non sans avoir pris le temps de dégrossir d’abord la forme, puis d’avoir réaliser des encoches jusqu’à la limite du trait pour permettre à la lame de couper en cercle sans se coincer. C’est une bonne précaution à prendre, lorsque la lame est large et/ou que le rayon est étroit.CabineDePistolage_021

Pour achever cette première journée de travail, je décide d’assembler le plateau rotatif, sur son support. Au moins une chose sera achevée à l’issue de cette journée, ce qui motivera pour la suite ! Petit point piégeux : il n’y a qu’un sens pour monter le roulement : d’abord sur le support, puis l’ensemble sur le plateau.

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C’est une affaire qui tourne, et plutôt bien ! Plus il y a de poids sur le plateau, plus le mouvement est stable et plus le plateau tourne longtemps. Finalement, je choisis d’utiliser les chutes de caillebotis pour en agrémenter le plateau.

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La deuxième journée débute par la réalisation des perçages pour les vis biaises. Et se solde par la casse de mon foret étagé… Je n’étais pas entièrement entré dans le gabarit alors que j’ai actionné la perceuse. Ça ne pardonne pas.  Commande d’un nouveau foret à 15 euros. Une chance, il ne me restait que trois perçages à réaliser, je terminerai avec un foret métal de 9.5mm en laissant la vis faire le reste.CabineDePistolage_024

Pour me consoler – et parce qu’il ne reste plus que ça à faire, je commence enfin l’assemblage! Je bloque les pièces des cadres à l’aide de presses d’angle Bessey et je force l’affleurement à l’aide d’un pince-étau UJK. Les cadres n’utilisent qu’une vis par assemblage, mais la vis sert avant tout à serrer les pièces, qui bénéficient en plus d’un collage.

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Et voici les deux flancs de la cabine assemblés, ainsi que la casquette. Je n’avais pas de pièce d’Isorel assez grande pour le panneau de cette dernière, j’ai donc abouté trois pièces et j’ai réalisé l’étanchéité à l’aide de scotch toilé de chez 3M. Tous les panneaux sont collés et agrafés sur les cadres, ça ne devrait pas bouger.

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Le bac mobile suit, l’agrafage des caillebotis s’est pas trop mal passé, à l’exception d’une extrémité qui a éclaté. J’ai dû coller une petite chute pour que l’ensemble soit propre.

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S’en suit la réalisation du bac principal, avec sa petite réserve centrale permettant de récupérer les pièces pouvant tomber sous le caillebotis, mais aussi accueillir au besoin la base du plateau tournant. Je monte la cabine au sol dans la foulée. D’abord les flancs sur la casquette, puis je retourne l’ensemble pour fixer le bac. Je vérifie l’équerrage et je verrouille le tout à l’aide du grand fond d’isorel 1600x1050mm.

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L’ensemble se transporte facilement pour un homme seul. La cabine est placée à son emplacement final, avant de poursuivre l’assemblage. La voici dans la pièce de finition, un petit 1800x3500mm, mais à l’abri de la poussière ! On y voit d’ailleurs, mon ancienne cabine de peinture : un pauvre carton servant tant bien que mal à protéger les murs. Pour les grandes pièces, je déployais une grande bâche plastique. Bref, rien de pratique ou de pérenne. La cabine est la bienvenue !

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J’en profite pour fixer les tubes et sécuriser la cabine à l’aide d’une fixation au mur en partie haute. Je commence l’assemblage du bac mobile et des portes. Notez que les portes n’ont pas leur taquet, je souhaite les ajuster en fonction de la position du bac mobile après assemblage.

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Voila, la cabine est enfin montée, les taquets ajustés et les potences installées. Ces dernières n’étaient peut-être pas nécessaires, mais vu le porte à faux supportant l’éclairage, j’ai préféré en poser. Voila qui cloture bien la deuxième journée.

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Troisième journée, consacrée à la pose de l’éclairage et de l’extraction, et forcément le câblage de l’ensemble. Cela est vite réalisé. J’allume un bâton d’encens pour tester l’extraction. Malgré une ventilation d’entrée de gamme que je souhaite améliorer à l’avenir, les fumées sont absorbées, et peu d’odeur se répand. Le système marche donc pas trop mal en l’état.

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Les deux iodure de 400w irradient bien la cabine. Inutile de dire que ça ne craint pas le gel là dedans ! En service, je condamne le vasistas existant à l’aide d’une plaque de contre-plaqué percée. Cet élément est mobile et il me faudrait une gaine souple. En attendant, je place une gaine aluminium qui ne saura pas perdurer.

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Je passe à un autre type de câblage : les accroches réalisés en fil de fer de 0.8mm. D’abord sur le tube supérieur.

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Puis sur le tube inférieur. J’y vois très clair, mais on bonze là dedans ! Les finitions n’auront aucun mal à sécher.

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Fin de matinée, la cabine est terminée et fonctionnelle ! Quelle satisfaction !

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J’ai presque envie de la laisser immaculée. Mais finalement non, j’ai trop envie de la tester, je finis quelques panneaux et une ébauche de sculpture.

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Si vous avez envie de réaliser la vôtre à l’aide des plans ci-dessous, n’hésitez pas à me faire parvenir une photo, j’aurai plaisir à la publier ici.

http://www.j-max.fr/wp-content/uploads/2014/06/2014-05_CabineDePistolage_Plans.pdf

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Régler un trépan http://www.j-max.fr/regler-un-trepan/ http://www.j-max.fr/regler-un-trepan/#respond Wed, 25 Jun 2014 19:46:14 +0000 http://www.j-max.fr/?p=596 Le trépan est un outil bien plus efficace que la scie cloche, dont la plupart des modèles grand public disponibles sont au pas impérial. Le trépan, lui, s’adapte à n’importe quelle cote, pour peu que l’on sache maîtriser l’outil. Comment régler un trépan avec précision ? Je vous propose une méthode infaillible pour ajuster votre outil de coupe du premier coup, et à tous les coups. La seule chose dont vous aurez besoin est un pied à coulisse, de préférence à affichage numérique.

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Tout d’abord, faisons connaissance avec l’outil. Il se monte dans un mandrin standard de perceuse, mais pas n’importe laquelle. S’il est possible de le monter sur une perceuse à main, cette utilisation est à déconseiller, car il sera difficile de maintenir une perpendicularité parfaite par rapport à la surface, mais aussi, il sera délicat voire dangereux de maintenir ainsi l’outil en coupe. De plus, toute utilisation impropre peut rapidement endommager l’outil et l’utilisateur. Donc, qu’on se le dise, le trépan s’utilise sur perceuse à colonne uniquement. L’outil doit tourner à faible vitesse : 1000 tours/minute maximum pour les petits diamètre. Il faut rapidement réduire la vitesse, plus le diamètre à couper augmente. J’ai pris l’habitude de faire fonctionner mon trépan à la plus basse vitesse de ma perceuse à colonne, 320 RPM, soit la position offrant le plus de couple, ce qui est très appréciable pour utiliser un trépan.

Trepan006Contrairement à la première photo de l’article (qui correspond au schéma C ci-contre), les lames du trépan sont positionnées en opposition. L’une définissant l’extérieur du trait de coupe, et l’autre l’intérieur.

La première chose à faire, est de mesurer l’épaisseur de la mèche centrale, servant de guide. La mienne fait 8mm. On garde en tête que son rayon est donc de 4mm.

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J’ai besoin de découper un cylindre de 96mm qui servira de fixation à la buse d’aspiration de ma cabine de peinture. Je réalise donc le calcul suivant : rayon du cylindre (48mm) – rayon de la mèche (4mm) = 44mm. Je règle donc mon pied à coulisse sur 44mm, et je le fixe en position à l’ai de de la vis de blocage.

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Je règle mon trépan en référençant une des pointes de mon pied à coulisse sur la mèche centrale, puis en venant appuyer la lame de mon trépan sur l’autre pointe. Je procède à l’identique pour l’autre pointe.

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Résultat : une cote du cylindre découpé parfaite ! Trepan005

Dans le cas où vous auriez à découper non pas une pièce, mais un trou de diamètre précis, procédez à l’inverse, avec les grandes mâchoires du pied à coulisse cette fois. Par exemple pour un trou de 50mm : rayon du trou (25mm) + rayon de la mèche (4mm) = 29mm. Prenez cette fois en sandwich la mèche centrale et la lame opposée, et référencez cette dernière sur la mâchoire du pied à coulisse. Opération à répéter pour la deuxième lame.

Il ne vous reste plus qu’à faire des découpes circulaires parfaites !

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Une visualisation digitale (DRO) pour ma raboteuse Kity 635 http://www.j-max.fr/une-visualisation-digitale-dro-pour-ma-raboteuse-kity-635/ http://www.j-max.fr/une-visualisation-digitale-dro-pour-ma-raboteuse-kity-635/#respond Tue, 17 Jun 2014 08:45:37 +0000 http://www.j-max.fr/?p=510 Lorsque l’on rabote, le bois s’appuie sur la table de rabotage en partie basse, tandis que les fers suppriment une épaisseur de bois en partie haute. C’est la distance entre la table et les fers qui détermine l’épaisseur de la pièce de bois qui va sortir. Une DRO, pour « Digital Read Out », ou en bon français, visualisation digitale, mesure cette distance avec précision, ce qui évite de devoir mesurer la pièce en sortie et d’effectuer des ajustements par tâtonnement. C’est la version numérique du vernier, coûteux et pas toujours facilement lisible, disponible sur les machines professionnelles. Ici, j’ai choisi un modèle de 150mm avec affichage déporté de chez Igaging. Finalement, il a une course de 164mm, soit près de 6″1/2, et offre une précision de lecture au 100e de millimètre, ce qui est très supérieur aux besoins du commun des menuisiers.

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La DRO consiste en une piste solidaire au châssis de la machine, et un chariot coulissant sur celle-ci, qui lui sera solidarisé à la table de rabotage. L’afficheur est déporté où on le souhaite pour une lecture confortable. L’afficheur dispose d’une platine de fixation propre, mais aussi d’un dos aimanté permettant de se maintenir n’importe où sur la machine, par exemple. Le kit est composé de l’ensemble de mesure et de l’afficheur, d’une platine pour l’afficheur donc, de 3 platines de fixation, une en Z deux en cornières, de la visserie M3 et de deux jeux de piles bouton. La qualité globale semble correcte, sans excès, les platines sont en métal suffisamment solides pour ne pas plier ou induire d’erreurs de mesure. L’outil, importé des États-Unis m’a coûté une quarantaine d’euros, port compris.

Il n’y a pas sur la Kity 635 de surface adaptée au support de la DRO. Je rechigne à fixer sur le carter de protection, qui est trop court de toute manière. Je décide donc de créer un support pour l’unité de mesure et sa visualisation. Le support positionnera la réglette dans une position idéale pour la connecter à la platine de la table de rabotage, ce qui facilitera le montage et les réglages. De plus, en cas de revente, la Kity 635 reste presque intacte, et l’ensemble du système de mesure pourra être facilement démonté. Je choisis de réaliser le support en acier à l’aide d’un profilé acier de 30x15x1,5mm qui sera plus que suffisant pour ce travail. Je coupe les pièces à mesure à l’aide de ma scie à onglet qui est équipée d’une lame multi-matériaux Rage3.

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Ce profilé a été enduit de phosphatant, je prépare les surface à l’aide d’un disque à lamelles de grain 60, puis 120 pour métal.

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Je crée de légers chanfreins sur les parties en contact pour faciliter la suite. Voici les trois pièces préparées. Je n’ai retiré le phosphatant que sur les endroits stratégiques pour l’assemblage, sur les autres, je me suis contenté de le lisser, il servira d’apprêt garnissant.

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Je marque ensuite tous les perçages sur les pièces à l’aide d’une pointe à tracer et d’un pointeau. Je repère les emplacements du matériel directement sur celui-ci, ou comme ci-dessous, à l’aide de la platine de l’afficheur.

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Puis place aux perçages sur la perceuse à colonne, ici avec un foret de 2.5mm pour préparer le taraudage à M3, mais aussi avec un foret étagé pour les passe-câbles ou les réserves pour passer et fixer la boulonnerie.

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La prochaine étape est la soudure. Je suis peu équipé pour cela, j’ai juste un poste à l’arc bon marché, et des baguettes trop grosses pour ce profilé bien fin. Séance de soudure délicate et pour ne pas percer. Cela m’arrivera deux fois, je comblerai, une fois le bon réglage trouvé, en apportant de la matière.

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Et puis, étape indispensable dès qu’on travaille la métal : la mise en peinture. Je commence avec deux couches d’apprêt, égrainées à l’eau au P600. J’implore votre indulgence pour la cabine de peinture improvisée, un équipement plus académique est à l’étude, dans la longue liste des choses à améliorer…

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Puis je réalise la mise en teinte, j’ai un rouge voisin de celui de la Kity 635, il devrait faire l’affaire. Je passe deux couches de teintes, suivies de deux couches de vernis.

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Je met à profit le temps intermédiaire entre les couches pour préparer les perçages pour fixer le support. J’ai choisi de fixer sur la table de la Kity 635 plutôt que sur la machine elle même. Je trace la position idéale sur le dessus de la table, avant de pointer les perçages.

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La table de dégauchissage est située juste au dessus, elle interdit l’accès à une perceuse. J’ai un problème. L’idéal serait de percer par le dessous, mais il est impossible d’obtenir une mesure fiable à cause de la tôle pliée avec un angle sur le côté de la table. Je choisis de faire un avant-trou à l’aide d’un flexible Bosch, qui passe à peine. Je suis contraint d’utiliser mon plus petit foret de 1mm, le seul qui passe ! C’est une vraie aiguille, et je crains de le casser, d’autant plus que la position est empirique pour assurer un bon maintien. Le premier trou, en appui sur le bord de la table est réalisé sans problème :

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Par contre, je ne parviens pas à guider l’outil de manière suffisante pour le deuxième, car le flexible coince sous la table, la pression est trop grosse et le foret casse avant la fin.Pour m’en sortir, je décide de limer un foret de 2mm à la bonne longueur. J’aurai dû faire ça dès le départ, j’ai plusieurs forets de 2mm d’avance, et ils ne risquaient pas de casser ! Une fois les avant-trous réalisés, je perce par le dessous à l’aide d’un forêt étagé : une simple formalité.

Je peux désormais préparer les perçages de la table de rabotage à 2.5mm pour la tarauder M3. Perçage bien plus long que j’aurais imaginé. J’attribue cela sans doute à la qualité de la fonte.

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Je passe au taraudage M3, je me suis guidé au départ avec une équerre épaisse, pour débuter le taraudage bien droit. J’ai eu assez de casse pour aujourd’hui !

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Je fixe l’équerre avec la visserie d’origine, qui est vraiment limite pour cela, j’ai à peine 2mm de filetage pris en raison des rondelles, qui me semblent pourtant indispensable. Je vais remédier à cela. Sur la photo, l’équerre semble de travers, il n’en est rien, elle est de niveau avec le bas de la table, c’est le coin adouci de la table qui donne cette impression.

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Je découpe à présent une languette dans une plaque d’aluminium de 2mm pour assurer la liaison entre la platine de la table et le chariot mobile de l’unité de mesure.

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On découvre ici les fixations à l’arrière du chariot mobile. Il s’agit d’inserts M3 en triangle, installés dans le chariot en partie haute et basse de ce dernier.  J’aurai pu créer une pièce alambiquée pour me fixer sur 6 ou 3 perçages, pourtant je n’ai pas jugé cela nécessaire. Si la liaison est bien rigide au niveau de la table, le chariot va suivre, même s’il est fixé que par une vis. Je perce une lumière dans la languette pour deux vis, puis je l’égalise à l’ai de d’une micro-lime.

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Je revois la liaison table-platine avec 2 BTR M3 en acier 8.8 qui me permettent de conserver les rondelles et de serrer fortement. Je fixe l’équerre en Z au plat aluminium à l’aide d’une BTR inox M5 et d’un écrou Nylstop, mais je crains que cette liaison ne pivote. Je perce donc deux trous M2.5 que je taraude à 3mm pour deux autres BTR M3 qui achèvent de rigidifier l’ensemble. De ce côté là, il n’y a plus grand chose à craindre. En passant, j’ai choisi de protéger le câble en le faisant passer dans le support. Le passe-câble est suffisamment large pour permettre l’amplitude du mouvement sans risque de rupture du câble à terme.

Et voici l’unité de mesure tout juste en place  :

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Petit regret, la géométrie de la machine, et notamment le mécanisme de descente de la table d’entrée, interdit désormais de lever la table en dessous de 20mm, car le plat alu butterait dessus. C’est un moindre mal, car je ne passe jamais de bois en dessous de ces épaisseurs, tel quel dans la machine, je le fixe avec du double-face sur un support, pour éviter les problèmes d’usinages inhérents aux pièces de faible épaisseur. De toute manière, le rabotage de pièces fines est exceptionnel pour moi, j’ai dû le faire 5 fois dans toute ma vie. J’aurai pu, et c’est encore possible, réaliser une pièce de liaison contournant l’obstacle, mais j’ai préféré privilégier une liaison courte et linaire. D’abord car c’était simple, ensuite car plus la pièce est longue, plus elle risque d’être flexible et entrainer son lot d’erreur de mesures.

J’ai fixé la réglette à l’aide de BTR Inox, le chariot passe à quelques millimètres à peine du carter. On voit bien que la grandeur de la réglette interdisait de la fixer sur la machine. Kity635DRO_19

 

 

L’afficheur est situé derrière le guide parallèle en position dégauchissage, pour le protéger au maximum d’un involontaire coup de madrier.  La lecture est orientée vers ma position lorsque l’introduis du bois lors du rabotage. La lecture est bonne, même si un écran rétro-éclairé aurait été plus confortable. Il reste à configurer l’ensemble et à réaliser quelques tests pour juger de la précision de l’outil.

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Finalement, le protocole de réglage est simplissime. Je n’ai même pas eu le temps de réaliser de clichés, en 30 secondes c’était réglé : on rabote une pièce, on mesure son épaisseur, on entre l’épaisseur dans la DRO, et c’est tout !

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J’ai passé plus de temps à vérifier que la mesure était correcte, et elle l’est. La pièce a une variation sur la longueur de +-1/10e de millimètre, mais plus généralement de +-6/100e, ce que j’attribue à la qualité de coupe de la machine. Avec des bois tendres, je mesure +-12/100e, soit un écart plus grand dû, sans doute , à l’écrasement irrégulier de la matière sous l’action de la machine. Toutes ces mesures sont excellentes pour une machine de cette gamme, et au delà des attentes d’un menuisier.

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Je suis extrêmement satisfait de cette amélioration de la machine, qui, pour une somme très raisonnable, apporte un vrai plus. Le rabotage à la cote est désormais inratable. Et le confort d’utilisation est indéniable. J’invite celles et ceux qui hésiteraient encore dans une amélioration de ce genre, à ce lancer les yeux fermés. Cette petite Kity 635 est réellement surprenante, de part sa qualité inattendue, et d’autre part, pensez que pour trois centaines d’euros en tout, je dispose d’une machine précise au 10e de millimètre avec un affichage digital. C’est proprement imbattable à ce niveau de prix.

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